Teko

Histoire

Les Teko, anciennement appelés (...)

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Les Teko, anciennement appelés Émerillon, sont répartis entre le bassin du Maroni et le bassin de l’Oyapock. Les Teko vivent en majorité dans la commune de Camopi (environ 300 Teko). Ils sont presque 150 autres à être répartis dans différents villages mixtes Wayana-Teko du haut Maroni. Les Teko constituent la nation amérindienne la plus faible numériquement.

Chez les Teko le système de résidence est uxorilocal[1] et des mariages se réalisent fréquemment avec des Wayampi et Wayana.

C’est à la fin du XVIIIème siècle que les Teko entrent en contact avec les Européens. Cette rencontre tardive – comparé à d’autres autochtones – avec les Européens, donc avec les maladies virales, épargne les Teko de l’anéantissement démographique qui a touché d’autres populations amérindiennes. Vers les années 1950, ils ont connu un goulot démographique et ont vu depuis leur population remonter.

Tout comme les Wayana et les Wayampi, les Teko ont intégré de nombreux clans. Des peuples Akokwa ou Kaikushian[2] sont venus ainsi s’agréger aux Teko. Aujourd’hui, ils résident pour l’essentiel dans la commune de Camopi qui n’est accessible que par pirogue ou avion. Ils occupent le village et ses hameaux (Saint-Soir, Village Citron, Village Paul) sur la rivière Camopi et l’Oyapock. La commune est partagée avec les Wayampi et il existe par conséquent de nombreux couples mixtes teko-wayampi.

Certains Teko vivent également dans la commune de Maripasoula, essentiellement à Kayode, mais également à Élahe et à Antecum-Pata. Les Teko vivent exclusivement sur le territoire français et possèdent donc tous la nationalité française. Ils bénéficient en ce sens des aides sociales qui constituent le revenu principal des familles. Quelques-uns occupent un travail salarié, principalement dans des services communaux ou étatiques (piroguier des gendarmes, centre de santé, missions du parc amazonien).

La part de leurs ressources alimentaires provient pour l’essentiel de leurs activités de chasse, de pêche, de cueillette ou encore de l’agriculture.

Les Teko sont identifiés sur les bassins supérieurs des fleuves Camopi, Approuague et Inini, bassins existant à l’époque et reliés entre eux par des sentiers, mais aujourd’hui disparus. Ils empruntaient également les rivières Waki, Arawa ou Tampok pour atteindre le Maroni.

Depuis environ 1945, la résidence des Teko se situe essentiellement sur les pourtours des rivières Camopi et Waki. Ils ont été décrits comme un peuple nomade par Adam de Bauve (1830) et Leprieur (1833). Aujourd’hui, il est constaté que les Teko demeurent encore plus mobiles que les autres nations amérindiennes.

Les Teko, à l’instar des autres populations amérindiennes, sont témoins depuis plusieurs décennies d’importants changements socio-économiques et territoriaux. Avec une forte augmentation démographique et les contraintes qu’ils subissent sur leur territoire et leur mode de vie, les Teko ont dû s’adapter en termes d’occupation de l’espace et d’exploitation des ressources. L’implantation de structures telles que école et centre de santé au bourg de Camopi a favorisé la concentration et la sédentarisation de l’habitat des Teko autour du village, ce qui a inévitablement généré « une pénurie des ressources naturelles et un mal-être social »[3]. Afin de s’adapter à ces nouvelles dynamiques territoriales, les Teko se sont restructurés en petites bourgades périurbaines et ont favorisé le développement de l’agriculture le long des cours d’eau, tendant ainsi à se réapproprier une organisation plus traditionnelle tout en bénéficiant des services modernes (eau, électricité). Mais si aujourd’hui, ce sont « les services et infrastructures [qui] conditionnent l’occupation du territoire » et que les transformations territoriales invitent les Teko à repenser leurs formes d’organisation sociale. Elles les incitent également à réaffirmer leur identité. En outre, les Teko ont été victimes des dégâts collatéraux de l’orpaillage clandestin. Ils bénéficient ainsi depuis 1987 d’une Zone de Droit d’Usage Collectif[4].

[1] Le mari réside dans la famille ou le village de son épouse.

[2] Grenand F., Bahuchet S., Grenand P., Janvier 2006, « Environnement et sociétés en Guyane française : des ambiguïtés d’application des lois républicaines », in Revue internationale des sciences sociales, n° 187, p. 53-62.

[3] TRITSCH I., GOND V., OSZWALD J., DAVY D., GRENAND P., 2012 « Dynamiques territoriales des Amérindiens wayãpi et teko du moyen Oyapock, Camopi, Guyane française », in bois et forêts des tropiques, n° 311, pp. 49-61

[4] DAVY D., FILOCHE G., Avril 2014, « Zones de Droits d’Usage Collectifs, Concessions et Cessions en Guyane française : Bilan et perspectives 25 ans après. », CNRS et IRD-Guyane.

Langues

Les Teko appartiennent avec les (...)

Langues

Les Teko appartiennent avec les Wayampi à la famille linguistique Tupi-Guarani. Tous parlent le teko, mais également pour la plus part le wayampi et pour un certain nombre le wayana. Les jeunes, scolarisés, parlent le français. Nombreux sont également ceux qui parlent le créole guyanais (créole à base lexicale française), mais également le sranan-tongo (créole à base lexicale anglaise).

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