Les Pamaka, plus communément appelés les Paramaka, représentent le dernier groupe Marrons à avoir fui les plantations. Ils seraient 2800 en Guyane[1]. Il y a très peu d’écrits les concernant. Selon Price et Price, les ancêtres des Paramaka vivaient vers le Commewijne. Ils ont formé des villages et ont commencé à migrer vers le Maroni au cours du XIXème siècle, et se retrouvent alors sous l’autorité des Ndjuka.
Ils entretiendraient par ailleurs de bonnes relations avec les Boni, et selon Piantoni[2], le mouvement d’évasions est à l’origine le même que celui des Boni. Par ailleurs, ils sont souvent comparés aux Boni du fait de leur installation sur le Maroni. Leur fuite a débuté en 1826, soit peu de temps avant l’abolition de l’esclavage, et selon Piantoni « la courte durée de marronnage a introduit une fragilité identitaire par rapport aux autres communautés de Marrons » [3].
A la fin du XVIIème siècle, les Paramaka se trouvaient au Surinam au Nord-est, à proximité des Ndjuka, et des Aluku. Les Paramaka étaient d’abord implantés sur les rives de la crique Paramacca, ils se sont déplacés vers le Maroni aux alentours du XXème siècle mais cette immigration en Guyane s’est faite tardivement. Selon Price et Price, « au début de leur installation, ils sont fréquemment soumis au harcèlement des Ndjuka qui considèrent le fleuve comme chasse gardée et saccagent les abattis des Paramaka en toute impunité » [4]. Les auteurs précisent que les Paramaka ont toujours souhaité être loin des Hollandais et ont donc évité les conflits guerriers.
De nombreux Paramaka sont arrivés en Guyane, de manière clandestine, lors de la Guerre civile survenue au Surinam, notamment à la fin de la Guerre en 1992.
Tout comme les autres groupes socioculturels, les Paramaka accordent une large importance aux cours d’eau qui leur permettent de se déplacer, de travailler, de manger, et sert à un usage quotidien (se laver, faire la vaisselle, etc.). L’eau a également une signification religieuse importante. Aussi, l’organisation familiale repose sur le matrilignage, tout comme les autres groupes de Noirs Marrons de Guyane.
Langues
Originaires du Suriname, il existe (...)
Langues
Originaires du Suriname, il existe six groupes de Noirs Marrons : Aluku, Ndyuka, Pamaka, Kwinti, Saamaka, Matawaï.
La langue parlée par les Pamaka est un créole à base lexical anglaise. Les linguistes appellent la langue du centre du Surinam le Saamaccan (créole à base lexicale anglo-portugaise) parlée par les Saamaka et les Matawaï ; et celle de l’Est du Surinam le Nenge (à base lexicale anglaise parlée par les Aluku, Ndyuka, Pamaka, Kwinti.
La différence entre ces deux langues correspond à celle qui existe entre le français et l’espagnol.
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